Accéder au contenu principal

Musée des civilisations noires : 150 experts attendus à Dakar le 28 juillet 2016

C’est dans le cadre de la conférence internationale de préfiguration du Musée des civilisations noires qui sera inauguré en novembre 2016 au Sénégal.
Art africain en vitrine au salon international de l'artisanat du Cameroun (Siarc) 
En prélude à la conférence de préfiguration qui se tiendra du 28 au 31 juillet à Dakar, le comité d’organisation a été officiellement installé le mercredi 22 juin dernier par le Secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, Birane Niang. Une rencontre de très haut niveau qui, selon les initiateurs, va accueillir pas moins de 150 experts venus de toutes les contrées.
Président du comité scientifique de ladite conférence, le professeur Ibrahima Thioub, par ailleurs Recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), a indiqué que le Musée des civilisations noires peut être considéré comme « la note manquante à la symphonie qui a été jouée en 1966 avec le premier FESMAN ». "Il y avait été retenu depuis le colloque de Paris de 1956 de mettre en place un musée qui matérialiserait l’apport des populations de descendance africaine à la culture universelle. « Cette note manquante est aujourd’hui réalisée au Sénégal qui avait accueilli ce 1er festival", a souligné le prof Thioub.
Il a par ailleurs tenu à préciser que ce musée n’appartient pas exclusivement au Sénégal, mais reste ouvert au monde et à la diaspora. Le musée devra refléter la diversité du monde noir de son apport à l’histoire. « C’est pourquoi nous convions l’ensemble des experts en question de muséologie. Nous invitons les experts sur les cultures et civilisations du monde noir à venir discuter de quel contenu ont doit donner à ce musée », a lancé le Recteur qui est historien de formation. « Nous allons les travailler à les rendre actuelles à les mettre en œuvre pour que le musée accueille les expositions, les artistes nationaux, des hommes de culture nationaux mais également internationaux. Nous avons envoyé des invitations au niveau international où nous avons contacté 53 experts d’Afrique, d’Europe et des Usa et à ce jour, nous avons eu 20 réponses confirmant qu’ils vont répondre positivement à notre invitation », a ajouté le Professeur Thioub.
D’une superficie totale de 13.785 m2 sur 4 niveaux, le tout-nouveau Musée des civilisations noires, comprend des salles d’expositions, une salle de conférence, un auditorium de 150 places, des locaux administratifs, un atelier de conception des expositions, un espace polyvalent, des réserves. Il avait été réceptionné en janvier dernier en présence des autorités sénégalaises et du vice-ministre chinois du Commerce, de passage à Dakar. Construit grâce à la coopération chinoise, il sera inauguré en novembre 2016. 
 Avec Adama.A Kanté

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

A la découverte de la commune de Guémé dans le Mayo-Danay

Située dans la Région de l’Extrême-Nord Cameroun, précisément dans le département du Mayo-Danay, la commune de Guémé occupe tout l’arrondissement de Vélé qui couvre une superficie de 400 km² et compte 18 villages. Voyage au coeur de la commune... Fruits d'oseille La Commune de Guémé a été créée par décret présidentiel N°93/321 du 25 novembre 1993. Elle est située dans la Région de l’Extrême-Nord Cameroun, dans le département du Mayo Danay, entre les 10e et 11e degrés de latitude Nord et les 14e et 15e degrés de longitude Est, pratiquement à la frontière du Cameroun avec le Tchad. Cette Commune qui occupe tout l’arrondissement de Vélé couvre une superficie de 400 km² et compte 18 villages répartis sur trois axes. La Commune de Guémé est limitée :  - Au Sud par la Commune de Yagoua ;  - Au Nord par la Commune de Kaïkaï ;  - A l’Ouest par la Commune de Kalfou et Moulvoudaye ;  - Et à l’Est par le fleuve Logone qui constitue en même temps la limite natur...

BOOK REVIEW: Irene Gaouda’s « The Enticing Legend of the Massa Warriors »

By Douglas ACHINGALE  When I first set eyes on a copy of "The Enticing Legend of the Massa Warriors", I thought the author had employed the word “enticing” simply to pull a fast one on the reader. But I was mistaken. Once I started perusing the work, I noticed that the lines were so luscious as to warrant me to get the very last page before I could drop it.  The first thing that glues the reader to the book is not so much the alluring front cover page picture of a female warrior on horseback as the epilogue which is a quote from one of the works of Africa’s all-time best storyteller, Chinua Achebe . It reads: “ I believe in the complexity of human story, and that there’s no way you can telle that story in one way and say, “this is “. Always there will be someone who can tell it differently depending on where they are standing… this is the way the world’s stories should be told: from many different perspectives ”. Douglas Achingale, right, during the book lunch. ...

One afternoon with the Massa people

The Massa who are often called « Banana » live on the flood plains bordering the middle course of the Logone River about 155 miles south of N’Djamena. In the 70’s, there were about 75 000 Massa in Cameroon and about 50 000 in the Republic of Chad. More recent statistics released by The Joshua project give an estmate of about 488 000 accross the world. Joyful moments The Masa build their enclosures on land above the flood line and keep their cattle near their huts only during dry season. In rural areas, they live by farming, fishing and raising livestock. They have a balanced diet, which is rare in the center of the savanna. The principal agricultural product is quick-growing red sorghum, which is grown on level ground during the rainy season. Millet, sorghum requiring transplanting peanuts, rice, beans and peas are subsidiary products. Fishing is carried on all year round in the Logone and its tributaries. When the floods subside, the men organize fishing expeditions in th...